FISAORANA - L’Océan au bout du chemin - nosoratan'i Neil Gaiman - MAMAKY BOKY

Ce livre est ce que vous venez de lire. Il est terminé. À présent, nous sommes dans les remerciements. Ça ne fait pas vraiment partie du livre. Vous n’êtes pas obligé de les lire. Pour l’essentiel, ce ne sont que des noms.
Je dois remercier tant de gens, ceux qui ont été présents dans ma vie lorsque j’ai eu besoin d’eux, ceux qui m’ont apporté du thé, ceux qui ont écrit les livres qui m’ont élevé. Il serait sot d’en distinguer un seul, mais je me lance…
Quand j’ai terminé ce livre, je l’ai envoyé à nombre de mes amis pour le lire, et ils l’ont lu avec des yeux sagaces et m’ont dit ce qui pour eux fonctionnait et ce qui avait besoin d’être travaillé. Je leur suis reconnaissant à tous, mais des remerciements tout particuliers doivent aller à Maria Dahvana Headley, Olga Nunes, Alina Simone (reine des titres), Gary K. Wolfe, Kat Howard, Kelly McCullough, Eric Sussman, Hayley Campbell, Valya Dudycz Lupescu, Melissa Marr, Elyse Marshall, Anthony Martignetti, Peter Straub, Kat Dennings, Gene Wolfe, Gwenda Bond, Anne Bobby, Lee « Budgie » Barnett, Morris Shamah, Farah Mendelsohn, Henry Selick, Clare Coney, Grace Monk et Cornelia Funke.
Ce roman a commencé, bien que je n’aie pas su à l’époque qu’il deviendrait un roman, quand Jonathan Strahan m’a demandé de lui écrire une nouvelle. J’ai commencé à raconter l’histoire du prospecteur d’opales et de la famille Hempstock (qui vivent dans la ferme dans ma tête depuis tellement longtemps) et Jonathan a été compréhensif et aimable quand j’ai finalement admis, à moi-même et à lui, que ce n’était pas une nouvelle, et que je l’ai laissé devenir un roman, à la place.
La famille dans ce livre n’est pas la mienne, qui a été assez bonne pour me laisser piller le paysage de ma propre enfance et m’a regardé avec générosité remodeler ces lieux pour en faire une histoire. Je leur suis reconnaissant à tous, en particulier à ma sœur cadette, Lizzy, qui m’a encouragé et m’a envoyé des photographies depuis longtemps oubliées qui m’ont rafraîchi la mémoire. (Dommage que je ne me sois pas souvenu de la vieille serre à temps pour la mettre dans le livre.)
À Sarasota, en Floride, Stephen King m’a rappelé la simple joie d’écrire chaque jour. Les mots nous sauvent la vie, parfois.
Tori m’a fourni un refuge où écrire, et je ne peux pas la remercier assez.
Art Spiegelman m’a aimablement autorisé à employer un ballon de sa conversation collaborative avec Maurice Sendak dans la revue The New Yorker pour l’épigraphe d’ouverture.
Pendant que ce livre entrait dans son deuxième jet et que je tapais le premier manuscrit, je lisais le travail du jour à ma femme, Amanda, la nuit, au lit, et j’en ai plus appris sur les mots que j’avais écrits en les lui lisant à haute voix que je n’en ai jamais appris sur quoi que ce soit que j’ai fait. Elle a été la première lectrice du livre, et sa perplexité et, à l’occasion, sa frustration, ses questions et son plaisir ont été mes guides au fil des réécritures suivantes. J’ai écrit ce livre pour Amanda, lorsqu’elle se trouvait très loin et qu’elle me manquait beaucoup. Ma vie serait plus grise et plus ennuyeuse sans elle.
Mes filles, Holly et Maddy, et mon fils, Michael, ont été mes critiques les plus sages et les plus doux.
J’ai de merveilleux directeurs littéraires des deux côtés de l’Atlantique : Jennifer Brehl et Jane Morpeth, et Rosemary Brosnan, qui ont toutes lu le livre dans son premier état, et ont toutes suggéré différents éléments que je devais changer, réparer et reconstruire. Jane et Jennifer ont également très bien géré l’arrivée d’un livre qu’aucun de nous n’attendait, pas même moi.
J’aimerais beaucoup remercier le comité des conférences Zena Sutherland, tenues à la Bibliothèque publique de Chicago : la conférence Zena Sutherland que j’ai prononcée en 2012 a surtout été, rétrospectivement, une conversation avec moi-même sur ce livre que j’étais en train d’écrire, afin d’essayer de comprendre ce que j’écrivais et à qui cela s’adressait.
Merrilee Heifetz est mon agente littéraire depuis vingt-cinq ans, désormais. Son soutien sur ce livre, comme pour tout au long de ce dernier quart de siècle, a été inestimable. Jon Levin, mon agent pour les films et ce genre de choses, est un excellent lecteur et un redoutable imitateur de Ringo Starr.
Les bonnes gens sur Twitter ont été extrêmement utiles quand j’ai eu besoin de vérifier combien coûtaient les bonbons à l’anis ou aux fruits dans les années 60. Sans eux, j’aurais pu écrire mon livre deux fois plus vite.
Et finalement, mes remerciements à la famille Hempstock qui, sous une forme ou une autre, a toujours été là quand j’avais besoin d’elle.
 
Neil GAIMAN,
Île de Skye,
Juillet 2012